« Tout a commencé chez moi à Riga quand j’ai acheté un pigeon. Je l’ai installé dans ma chambre au grand dam de mes parents, qui n’appartiennent pas au monde du cirque. J’ai appris à communiquer avec lui puis j’ai acheté d’autres partenaires et, petit à petit, je me suis retrouvé capable de faire ce numéro ».
Aujourd’hui Andrejs possède une trentaine de pigeons de toutes races parmi lesquels des pigeons indiens à queue de paon (la race la plus ancienne). Tout ce petit monde emplumé vit en liberté, on peut le voir voleter et picorer autour du camion de leur maître. Ce qui prouve, une fois encore si c’était nécessaire, que les prétendues souffrances infligées aux animaux de cirque relèvent de la mauvaise foi. Pour compléter sa troupe, il y a aussi un chien et un coq.
Après avoir vu son numéro à l’occasion d’un grand festival, une personnalité reconnue pour ses compétences en matières de comportement animal disait : « Cet artiste ne fait pas travailler ses animaux, il travaille avec eux ».
Texte: Christian Hamel
Photo: Thierry Bouglione